Pour la première fois les Associations UNADIF / FNDIR ont convié leurs adhérents à un pèlerinage – voyage mémoriel dans un camp de concentration en Allemagne.
Ce voyage a été réalisé en partenariat avec l’Association du Camp de Flossenbürg et a été conduit magistralement par Monsieur CLISSON, son Président.
Le Président de l'UNADIF, Jean-Marie MULLER a déposé la gerbe UNADIF-FNDIR, en compagnie des déportés Marie-Thérèse FAISNTEIN et Jacques GREBOL.
Ce voyage a eu lieu du 19 au 23 juillet 2012
Certains participants ayant fait un déplacement par train au départ de Paris et d’autres avec leurs véhicules personnels.
Près de 20 participants prirent part au voyage.
Le programme très dense du voyage fut le suivant :
Arrivée à Nuremberg le jeudi 19 juillet et visite du centre de documentation
Puis le vendredi 20 départ pour Hersbrück
Fleurissement du monument d’Hubsmerberg
Rencontre avec un groupe d’élèves
Cérémonie et dépôt de gerbe au monument d’Hersbrück
Départ pour Happurg et cérémonie de dépôt de gerbe aux tunnels
Départ pour Flossenbürg, visite d’exposition temporaire et ouverture des journées internationales
Le samedi 21 juillet
Visite du Camp de Flossenbürg
Visite des salles de documentation
Rencontre avec de Jeunes Allemands
Visite de la Carrière
Le dimanche 22 juillet
Messe à la paroisse catholique, Office au Temple évangélique, office oeucuménique à la Chapelle du camp
Rassemblement pour la cérémonie officielle du Souvenir
Et départ le 23 juillet
Le Camp de Flossenbürg se trouve en Bavière à une centaine de kilomètres de Prague.
Flossenbürg ressemble à une ville de barbelés et de briques, aux abords de la carrière de granit.
L’alignement des baraques, autrefois étagées sur la colline reflètaient parfaitement l’esprit de la planète concentrationnaire : les déportés n’y sont plus que des matricules.
Chacun d’entre eux doit se plier à la méthodique entreprise de la déshumanisation nazie.
Un déporté qui tombe, c’est un simple chiffre en moins.
Le poteau des pendaisons publiques est dressé pour l’exemple, commun rappel constant de la précarité de la vie.
Sous-hommes traités en sous-hommes, il faut pour les détenus trouver dans la fraternité aléatoire des baraques, un soutien, un ami, un regard humain, un geste, en fait quelque chose qui aide à tenir et à subir.
A la Libération … le malheur s’arrête, mais les cauchemars et les souvenirs commencent.
Cliquer sur la 1ère photo, le diaporama défilera automatiquement.